Close-up ,vendredi 13 : Michel Quint

Publié le 14 Octobre 2011

 Y a quelqu'un qui m'a dit de lire

 

 Close-up, vendredi 13 de Michel Quint

 

 052J'aurai voulu publier cet article un vendredi 13 pour être raccord avec le titre de ce roman, mais cette année un seul vendredi 13 répertorié au mois de mai. Donc je me suis contentée d'un vendredi 14 octobre. La sortie en librairie a eu lieu jeudi 13 octobre.

 Octavie (nom de scène Miranda) travaille dans un cabaret, le quolibet, dans la ville de Lille. Un soir, elle tire les cartes à un PDG d'une grosse multinationale venu s'encanailler avec une partie de son staff. Octavie  lui prédit sa mort pour le vendredi 13. Ce promoteur est responsable de la déchéance d'Octavie et elle développe une rancoeur incommensurable à son encontre. Elle veut l'abattre et se trouve embringuée dans une affaire qui ne la concerne pas. Elle devient, bien malgré elle, son garde du corps et sa cartomancienne. Qui veut tuer ce PDG ? Sa belle-famille ? Sa femme ? Sa collaboratrice ? Les cartes redessineront-elles le destin meurtrier qui se trame derrière ce PDG ?

 Michel Quint explore deux mondes qui s'opposent : le peuple et les nantis. Il distingue ces univers, les compare, les unit. Il dépeint une solidarité unanime du monde de la nuit face à un drame qui ne les touche pas. Michel Quint inclut une liaison entre les deux protagonistes. Il achève son roman sur une note positive.

 Je reste mitigée sur mon avis. J'ai apprécié l'intrigue dans les grandes lignes mais je déplore parfois un manque d'originalité. J'aime son style d'écriture. Les personnages travaillant au quolibet ont des similitudes avec les personnages d'Audiard.

 Michel Quint a publié vingt-cinq romans dont certains méritent d'être lus.

 

 Voici quelques citations tirées du roman:

 

 " Elle ne sourit pas, un instant immobile, une fille pointue, déhanchée, bras levés en V, coudes au corps comme pour dire me voici en vrai, au beau mitan de sa maturité, coiffée à la Lulu, court et lisse, un regard lavande, qui doit sentir le frais, le propre, et une sensualité rien qu'à demeurer dans son rond de lumière, et pire encore quand elle s'approche de la petite troupe, une sensualité sans raisons raisonnables chez cette fille habillée de ténèbres satinées."

 " - Je n'ai pas de dettes moi, je veux juste mettre le temps entre parenthèses jusqu'au 13, être dans la doublure du monde. Il se remettra à tourner après."

 " Pour lui, l'existence d'un truc ne prouve pas que l'oracle n'existe pas, que le destin est opaque, elle indique qu'on ne maîtrise rien et que le sort a déjà réuni des éléments, y compris la prédiction, qui rendent plausible l'issue fatale."


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Rédigé par toujoursalapage

Publié dans #Y a quelqu'un qui m'a dit...

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