Débuter la lecture de poètes russes par le biais de Marina Tsvetaeva

Publié le 19 Octobre 2018

Débuter la lecture de poètes russes par le biais de Marina Tsvetaeva

Marina Tsvetaeva s'épanche sur l'amour de deux femmes qui ne pourront jamais enfanter l'une de l'autre. Le point culminant d'un amour se transforme souvent sous les traits d'un enfant. Cependant le problème se pose quand les deux amants sont des femmes. L'être naissant porte les gènes soit de l'une soit de l'autre mais jamais des deux.

 

Marina Tsvetaeva s'adresse dans une longue missive répondant aux Pensées d'une amazone de Nathalie Clifford Barney.

 

Les poèmes sont empreints de finesse et de profondeur. Ils pointent le doigt sur la nécessité d'enfanter, la place de la femme et de l'homme dans la relation amoureuse et enfin les espoirs alourdissant le point de l'enfant.

A découvrir "Mon frère féminin" de Marina Tsvetaeva!

On ne peut pas vivre d'amour. La seule chose qui survit à l'amour, c'est l'enfant.

C'est le seul point faillible, le seul point attaquable, la seule brèche dans cette entité parfaite que sont deux femmes qui s'aiment. L'impossible, ce n'est pas de résister à la tentation de l'homme, mais au besoin de l'enfant.

Tant que l'Autre sera jeune, on la verra toujours accompagnée d'une ombre vivante.
La brune changera : redeviendra blonde ou deviendra rousse. La brune partira comme la blonde partit. Comme partent toutes les marcheuses vers leur but inconnu - toujours le même - s'étant reposées un moment sous l'arbre qui jamais ne marche.

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Rédigé par toujoursalapage

Publié dans #Y a quelqu'un qui m'a dit..., #Russe,, #Poésie

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