L'image du corps : une affaire d'entente

Publié le 12 Octobre 2018

L'image du corps : une affaire d'entente

L'image du corps reste toujours une question qui hante les esprits. Le posséder ou le haïr le sujet demeure vaste dans ce monde où le culte du corps domine. Que vous ne soyez pas un accro au sport ou adepte des régimes, les magazines, les médecins ou encore votre smartphone vous conseillent vivement d'avoir une activité sportive régulière, de manger sainement et enfin de dormir suffisamment. Bref l'humain doit correspondre aux dictats de notre société.

 

En outre, les stéréotypes sociologiques volent en éclat dans une écriture brillante. L'image du couple ou de leur sexualité sacralisée se trouve chahutée par une volonté de disloquer toutes ses vertus ou ses idéologies ancrées dans l'inconscient collectif.

 

Wendy Delorme tente de désacraliser au travers de son livre "Le corps est une chimère" cette enveloppe charnelle qui nous accompagne tout le long de notre existence. Elle n'aborde pas ce sujet à travers l'adolescence et son évolution corporelle mais bien à celui d'âge adulte. Le corps enveloppe l'âme et surtout l'esprit mais demeure la vitrine de nos émotions et de notre relation à l'autre. De la parentalité en passant par la sexualité, le corps adopte certaines postures parfois caricaturales pour correspondre à un moule formé dans l'esprit collectif.

 

A travers ces lignes, on découvre une prostituée vendant son corps qui lui appartient, des lesbiennes enfantant mais aussi un homme qui court après son éternelle jeunesse ou encore une femme s'appropriant son corps à travers les yeux de son deuxième mari...

 

Dans ce recueil de vie, le lecteur trouve une correspondance avec son état d'esprit du moment. Regardez autour de vous, demandez à vos amis, parents ou collègues leurs rapports avec leur corps et les réponses seront plurielles.

 

De ce livre découle une envie d'acceptation de son corps et le sentiment de s'absoudre des normes imposées par la société! A lire pour s'accepter dans ce corps que l'on malmène.

Des nuits blanches au rhum-citron, des virées à moto sur les bords de Seine, des baisers dévoreurs et des marques de morsure en collier, deux ans de passion aux promesses inachevées. Voilà ce qui sonnait à la porte de Jola veille au soir, quand Maya se tenait sur son palier.

Elle a toujours trouvé suspectes les publicités à destinations des femmes enceintes, dans lesquelles les futures mères arborent des membres graciles. Seul leur ventre est rond : le reste (hanches, cuisses, bras, fesses) est parfaitement mince. Les femmes enceintes n'ont plus le droit de faire de la rétention d'eau. Les femmes enceintes doivent rester bandantes. Les femmes enceintes sont souriantes et sereines, elles font du yoga, mangeant bio et attendent la naissance de leur enfant avec béatitude et enjouement. Elles promeuvent l'accouchement naturel, l'allaitement, le co-dodo et le portage jusqu'à un an. Les femmes enceintes n'ont pas mal au dos. Elles sont toujours primipares, elles n'ont pas déjà deux gosses épuisants, des vaisseaux sanguins éclatés sur les jambes, de la cellulite, des pieds douloureux et des seins affaissés. Les femmes enceintes ne doivent plus avoir l'air enceintes aussitôt après avoir accouché.

Elle aurait dû annuler le rendez-vous. Le type n'était pas net, c'était une évidence. Elle s'est laissé avoir pour la première fois de sa vie.
D'ordinaire, elle ne répond pas à ceux qui n'ont pas de photo de profil, elle prend son temps pour les sélectionner, elle parle un peu avec eux en ligne pour trier les clients corrects des types problématiques. Celui-là avait pour avantage d'être à Lyon et de vouloir un rendez-vous le soir même, il n'a pas discuté le prix de la séance. Alors elle a dit oui.

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