L'homme du Net (suite et fin)

Publié le 15 Mai 2011

 Le restant de la journée se passa paisiblement. Ils prirent leur déjeuner sur la terrasse pour profiter du soleil. Ils firent une petite sieste sur des transats afin de récupérer de cette nuit agitée. Ce qu'ils ignoraient, c'était qu'ils étaient épiés en permanence. Le temps s'assombrit et ils rentrèrent à l'intérieur. Ils bavardèrent au téléphone avec leur ami de la veille, lui expliquèrent les moyens mis en place par la police pour arrêter le plaisantin.

 La description faite avait le don d'horripiler leur observateur. Il sentait qu'une violence nouvelle prenait naissance dans son âme. Il devait rester concentré, ne pas céder à la panique. Elle l'aimait, elle ne pouvait pas le trahir. C'était son mari qui était le géneur, le manipulateur. C'était lui qui retenait sa femme contre son gré. Elle n'avait plus d'amour pour lui, puisque sa passion amoureuse se vouait à un seul homme : Lui.

 La nuit tomba enfin, mais la rage de l'homme amoureux avait décuplé. Il devait agir maintenant. Il s'arma d'une hachette qui était dans le coffre de sa voiture. Il se saisit du même bouquet de rose que Mathilde avait jeté à la poubelle sous les ordres de son mari. Déguisé en livreur, il sonna à la porte. Claude ouvrit. L'homme le poussa, violemment, à l'intérieur. Il le saisit par le bras, glissa la lame de la hachette sous le cou de Claude. Mathilde implora de ne pas lui faire de mal. Il ordonna à Mathilde de prendre le gros Scotch dans sa poche et d'attacher son mari à une chaise. Ce qu'elle fit sans  résistance. Une fois la chose faite, il se saisit de Mathilde et l'embrassa. Celle-ci le rejeta, hurla de tous ses poumons pour prévenir les secours. Par excès de haine, l'homme lança la hachette qui se planta dans le crâne de Mathilde. Ses cris s'éteignirent dans la nuit. Il venait de tuer la femme de sa vie, celle avec qui il parlait sur le net. Des larmes roulèrent sur ses joues.

 Une seconde vague de violence le transperça, il prit un couteau de cuisine et vida sa rage sur le corps attaché de Claude. La police dénombrera une quarantaine de coups de couteaux.

 Sur le seul mot que laissa l'assassin, sur l'ordinateur portable des victimes, la police lut en lettres majuscules ELLE M'AIMAIT.

 Une enquête fut menée mais non élucidée. La seule leçon que l'on peut tirer de ce fait divers c'est qu'il faut toujours se méfier des dérives du net.

 

FIN

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Rédigé par alapage

Publié dans #Once upon a time...

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P
<br /> Oh ! O_o<br /> <br /> <br />
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M
<br /> alors interessant le" joueur d echeque<br /> <br /> <br />
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M
<br /> Finis les forums sur Internet!!!<br /> <br /> <br />
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C
<br /> ouah trop gooooooooooooore !<br /> <br /> <br />
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