La première chose qu’on regarde : Grégoire Delacourt
Publié le 9 Août 2013
Y a quelqu’un qui m’a dit de lire :
La première chose qu’on regarde de Grégoire Delacourt
Ah, les seins des femmes ! Tant de désir, de fantasmes et de délices à faire chavirer l’esprit des hommes.
Arthur Dreyfuss appartient à cette catégorie d’homme qui ne perçoit le regard des femmes que dans leur décolleté. Mais quand
Scarlett Johanson sonne à sa porte, les illusions s’évaporent et la loi des apparences peut entrer en jeu.
Aucun homme ne peut résister aux stars hollywoodiennes au physique enchanteur.
Ce roman vogue sur le rythme des apparences, des non-dits et révèle une très belle histoire d’amour. Ce roman se délecte comme
un bon film. Grégoire Delacourt pimente ce livre de référence de films cultes, de musiques d’ambiance et de livres poétiques.
L’aventure se dévoile à travers la fusion de deux esprits en rupture avec leur passé. Les souffrances fragmentent le cœur de
ses deux héros. Ils sont jeunes, se découvrent. L’auteur décrit toutes les prémices de la découverte de l’autre pour se donner sans aucun artifice. Mais à quel prix?
Grégoire Delacourt s’attarde sur ce que le corps véhicule, comment celui-ci peut cacher bien des souffrances mais peut être
aussi porteur d’un bonheur immédiat. Être la copie d’une personnalité peut anéantir à jamais ce que l’on est. Pour Jeanine Foucamprez, cette ressemblance à une actrice pulpeuse l’amènera jusqu’à
la mort.
Voici quelques citations tirées du roman :
« Et quel homme au monde, même en marcel et caleçon Schtroumpfs, n’aurait pas dit entrez à l’actrice phénoménale de Lost in
Translation? »
« Dehors il faisait nuit depuis bien longtemps, la lune dévoilait les zones d’ombres du monde, mais ils ne se sentaient pas
fatigués. Les nouvelles rencontres, en tout cas celles qui semblent importantes, font toujours cet effet : on n’a pas sommeil, on voudrait ne plus jamais dormir, se raconter sa vie, toute sa vie,
partager les chansons qu’on aime, les livres qu’on a lus ; l’enfance perdue, les désillusions et cet espoir, enfin ; on voudrait s’être toujours connus pour s’embrasser, s’aimer en connaissance
de cause, en confiance, et se réveiller au matin en ayant l’impression d’être ensemble depuis toujours et pour toujours ; sans la peine amère de l’aube. »
« C’était peut-être cela le mot du début. Le silence. »