Koloïshmielnik s'en va-t-en guerre : Valérie Zenatti

Publié le 5 Avril 2012

 Y a quelqu'un qui m'a dit de lire

 

 Koloïshmielnik s'en va-t-en guerre de Valérie Zenatti

 

 IMG-copie-4.jpgIl faut reconnaître qu'il est difficile de prononcer le titre. Et cela est le problème récurrent du narrateur car Koloïshmielnik n'est rien d'autre que son nom. Il souffre de ce patronyme depuis sa naissance. Personne n'arrive à le prononcer donc chaque interlocuteur trouve des astuces pour éviter de commettre une erreur. Ses camarades de classe se moquent ouvertement de lui. La maîtresse évite de le questionner. Koloïshmielnik travaille pour être un élève moyen, afin de se fondre dans la masse.

 Cet enfant décide de résoudre son problème. Il demande, évidement, conseil à son père qui lui raconte le conte magnifique qui créa son nom. Cette histoire est belle mais ne correspond pas à ses espoirs. Il va faire la connaissance d'un magicien qui lui permettra de traverser le temps et l'espace afin qu'il rencontre trois personnes incapable de prononcer correctement ce nom barbare. Il rencontre Christophe Colomb, un docteur au temps des croisades et ses aïeuls.

 

 Ce livre est un conte parfumé d'humour sur la recherche de ses origines. Des comptines ponctuent ce texte. La magie est au rendez-vous. La rencontre de Koloïshmielnik avec Christophe Colomb donne un moment cocasse au roman.

 C'est un bon moment de détente. Il faut se laisser porter par les doux mots.

 

 Valérie Zenatti est une romancière pour la jeunesse. Elle est aussi connue pour son roman "une bouteille dans la mer de Gaza" qui a été adapté au cinéma sous le nom "Une bouteille à la mer".

 

 Voici quelques citations tirées du roman :

 

 "Un petit nom, tu parles. Quatorze lettres. Plus de la moitié des effectifs de l'alphabet réquisitionnée rien que pour lui. Quatorze lettres étouffantes, lourdes, des syllabes plus cruelles les unes que les autres, tenant à tout prix à être prononcées. Il ne pourrait survivre à ça plus longtemps."

 " - Koloïshmielnik. Mon nom attire tellement les regards qu'il m'écrase. Il est énorme, on ne voit que lui, c'est comme si j'avais une pomme à la place du nez."

 " - Je viens de sortir du ventre de ma mère qui était chaud et doux. Là-bas, je ne connaissais ni la faim, ni le froid, et je vais devoir apprendre à me battre pour ne pas trop souffrir. Pour cela, j'essaierai de me souvenir toujours de mes origines. Si je sais d'où je viens, je saurai où je vais."

 

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Rédigé par toujoursalapage

Publié dans #Y a quelqu'un qui m'a dit...

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