La loi du Rêveur : Daniel Pennac

Publié le 12 Février 2020

La loi du Rêveur : Daniel Pennac

Dans ce roman, Daniel Pennac nous révèle une part sombre de notre imagination. Le rêve permet de laisser libre à la magie de l'inconscience.

Lors d'un accident domestique, changement d'ampoule, l'auteur se décide à retranscrire ses rêves. Il redessine les contours de ses rêves, leur donne une nouvelle dimension. Il introduit des notions réalistes et manipule les notions de rêves, de réalité et de fictions littéraires.

 

Daniel Pennac s'offre le plaisir d'introduire dans son récit Federico Fellini, réalisateur italien qui a accompagné l'auteur durant toute sa vie. 

 

Le jeu du réel et de l'imaginaire se juxtapose, s'entrechoque, se croise pour le bonheur du lecteur.

— Et toi, demanda papa, qu’est-ce que tu seras, toi ?
— Moi ?
Après une hésitation, Louis répondit :
— Moi, je serai personnage.
C’est ce qui s’est passé. Je suis devenu écrivain, j’ai écrit des essais, des romans, des bandes dessinées, des scénarios, des pièces de théâtre, j’ai raconté toutes sortes d’histoires, pour les adultes comme pour les enfants. J’ai même écrit une série de nouvelles sur notre adolescence commune dont Louis était le personnage principal. Dans ces nouvelles, je l’appelais Kamo. Le nom est devenu un titre générique. Les jeunes lecteurs disent les Kamo, un Kamo, mon Kamo. Ils pourraient aussi bien dire un Louis, mon Louis.

— Ce qu’on ressent à quel point de vue ?
— Celui du vieillissement.
Vieillir ? Ce que vieillir veut dire…
Louis a répondu le premier :
— C’est sentir les années passer comme des semaines, quand les semaines sont pour toi des années.
Et moi j’ai répondu :
— C’est éprouver le poids du ciel.
— Une réponse d’hyperactif contre une réponse de contemplatif, a commenté Alice.

L’exaltation aidant, c’est ce même été que j’ai décidé de rendre hommage à Federico Fellini. J’avais passé mon enfance sous un de ses rêves, j’avais passé ma jeunesse à attendre la sortie de ses films, j’avais passé le reste de ma vie à les revoir sans jamais m’en lasser. Cet homme m’avait été plus précieux qu’une famille, il fallait que je le remercie avant de casser ma propre pipe.

Rédigé par toujoursalapage

Publié dans #2020, #Pennac, #La loi du rêveur, #rêves

Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article