Le bal de sceaux : Honoré de Balzac

Publié le 2 Janvier 2019

Le bal de sceaux : Honoré de Balzac

Quand lors d'un bal en province, une jeune aristocrate découvre un amour passionné. Après avoir évincé beaucoup de prétendants car non issu des pairs de France, Emilie de Fontaine s'éprend d'un homme mystérieux. Cette orgueilleuse demoiselle fait subir tous ses caprices à sa famille principalement à son père qui cède à toutes ses lubies. Il organise de nombreuses rencontres avec Maximilien de Longueville. Le père, soucieux de la sécurité de sa fille, décide de mener une enquête sur son futur gendre. Rien, cet homme demeure un illustre inconnu. 

 

Emilie de Fontaine désireuse d'obtenir une nouvelle étoffe se rend chez un vendeur de tissus et découvre médusé son amant derrière le comptoir. Son sang ne fait qu'un tour et rompt immédiatement.

 

Quelques mois plus tard elle découvre la vérité sur Maximilien et veut reprendre cette idylle. Malheureusement l'homme évincé à cause de son statut refuse sa nouvelle liaison.

 

Cette histoire de la vie quotidienne rejoint les fables de Lafontaine. Car dans cette fable, le lecteur découvre que les bonnes manières ne font pas toujours une gentille demoiselle ou un incontournable prétendant. Méfiez des apparences ou des mystères entourant une personnalité.

L'orgueilleuse créature rencontra subitement dans ce vaste champ de fleur, la métaphore est de saison, dont l'éclat et les couleurs agirent sur son imagination avec les prestiges d'une nouveauté. Il nous arrive souvent de regarder une robe, une tenture, un papier blanc avec assez de distraction pour n'y pas apercevoir sur-le-champ une tache ou quelque point brillant qui plus tard frappent tout à coup notre oeil comme s'ils y survenaient à l'instant seulement où nous les voyons ; par une espèce de phénomène moral assez semblable à celui-là, mademoiselle de Fontaine reconnut dans un jeune homme le type de perfections extérieures qu'elle rêvait depuis si longtemps

- Ceux qui plaisent à toute le monde ne plaisent à personne, ajouta-t-elle, et le pire de tous les défauts est de n'en avoir aucun.

- Ma belle dame, vous avez écarté le roi de coeur, j'ai gagné. Mais ne regrettez pas votre argent, je le réserve pour mes petits séminaires.

Rédigé par toujoursalapage

Publié dans #La comédie humaine, #Roman, #Honoré de Balzac

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