Voyages en ABSURDIE : Stéphane de Groodt
Publié le 23 Septembre 2017
L'Absurdie est un pays que je visite régulièrement ! Moi et tous mes potes qui trottent dans ma tête. Pas besoin de faire du stop le transport est direct. Donc vous vous doutez bien que " voyages en Absurdie" de Stéphane De Groodt fait partie de mes lectures fétiches.
Le moral en berne (je lis Stéphane Bern), je m'inspire d'une remarque de Stéphane De Groodt et la morosité me quitte. Humour potache, décalé et tellement jouissif. Bon irrémédiablement, quand je visualise le titre, les paroles d'une chanson célèbre me reviennent en tête (oui, il y a parfois de la place pour une recherche intellectuelle ou pas). Bon, je vous aide certains sont déjà partis en Absurdie : "Etre une femme" de Michel Sardou.
Les fanatiques du bon mot, de la critique facile et jubilatoire, s'abreuvent au crachoir de cet orateur bienveillant et non blessant. Stéphane De Groodt s'engouffre dans l'actualité, y affute sa plume arrosant ses textes d'esbroufes. Calembours, boutades et textes alambiqués se jouent des mots avec ingéniosité et adresse.
Je ne vous confirais pas le titre de ma chronique préférée, celle-ci change à l'envi.
Profitez de ce pitre enjôleur qui signe des chroniques brillantes et parfois hallucinantes !
Albert II/Elizabeth II
Etant moi-même de confession belge par la mère de mon frère et bruxellois par mon père, mon fisc et mon saint-esprit, il était tout naturel, ou Paturel si je m'étais appelé Sabine, que je parte à la rencontre de Sa Majesté, enfin ma majesté, ou même papajesté - comme c'est un mâle- afin d'user, comme tout bon sujet, de mon verbe pour faire des compliments à ce roi qui règne sur le pas pays qui est le mien.
A peine arrivé à mon point de départ, sans bouger de chez moi quoi, je pris la direction du Palais, où un garde royal un peu gelé m'informa que le roi, sa femme et le petit prince étaient justement partis chez moi! N'ayant plus le temps de serrer la pince de Monseigneur je m'en retournai Anvers et contre tous sans lui transmettre mes hommages et intérêts par sms...oui, j'avais téléchargé "l'appli Birthday"...
Benoît XVI
Comme l'église n'était pas tout à fait au milieu du village, je me suis égaré au mauvais endroit. En fait je m'étais planté dans le potager papal, au pied du basilique. Comme j'avais l'air bette, son pote-âgé de quatre-vingts ans, le père Sil, m'invita à quitter les lieux et me guida dans les appartements papaux. Mais assez jolis quand même...
Marine Le Pen 2
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Alors bien sûr obtenir un accord à l'Aimable avec Jean-Luc n'est pas chose aisée, on le voit mal marchander, de même qu'imaginer que Marine marchande n'est pas non plus chose aisée ou chosésette au féminin. C'est donc inspiré par le nouveau pape François, qui lui n'est jamais à court d'assises...que je suis parti à la rencontre de ces deux joyeux lurons afin de remettre les pendules à l'heure, même s'il faudra encore les changer dans la nuit du 30 au 31.
Alors, le problème c'est que, pour trouver Jean-Luc, de-la-rue où je me trouvais, je devais prendre à gauche, puis à gauche, puis à gauche, puis encore à gauche !
Après on s'étonne de toujours tourner en rond ! L'avantage avec Bayrou, c'est que pour tomber dessus c'est tout droit, dans le mur...
Bref, après avoir rejoint ces deux extrêmes, je palpai une certaine tension entre eux et décidai alors de les emmener dans une boutique des 3 Suisses, en terrain neutre, pour faire la paix autour d'un Vert. Mais vu que Daniel, comme Bendit d'ailleurs, s'était barré entre-temps, ben on n'a guère pu faire la paix !
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