Ainsi parlait Zarathoustra : Nietzsche

Publié le 18 Juin 2017

Ainsi parlait Zarathoustra : Nietzsche

  Je me suis lancée dans une nouvelle expérience : Réfléchir et Ebranler mes idées sur mes propres vérités.

 

 Nietzsche était un philosophe qui revenait régulièrement dans mes conversations, dans les reportages que je visionnais. Donc je me tournais machinalement vers lui, non sans peine. Pour comprendre la philosophie, il faut ouvrir son esprit, accepter que cette nouvelle vision puisse décontenancer les novices. Enfin, il faut prendre le temps de digérer ces nouvelles données. Je suis donc partie à la recherche du "surhomme" qui sommeille en moi ou en l'homme.

 Zarathoustra se retire dans la montagne pour méditer sur l'homme. Après dix ans de vie d'ermite, il décide de proposer à ses disciples (qu'il ne veut pas convertir à sa propre vision du monde) sa vision de l'homme. Il dépouille celui-ci de la notion de vénération ou d'adoration d'un dieu suprême. Zarathoustra pousse l'homme à se libérer, à briser les chaînes de la société qui le dominent. L'homme doit s'affranchir pour devenir meilleur.

 

 En bref, cette promenade philosophique a été, pour moi, bouleversante. Une vague d'informations m'a submergé: cet écrit vous permet d'entrer en phase avec vous-même, de développer votre vision du monde et de sa création. Cependant, Nietzsche n'oublie pas de s'exprimer sur la finalité de l'homme.

 

"Ainsi parlait Zarathoustra" répond aux questions philosophiques que les novices en la matière se posent. Nietzsche a su s'adresser de manière juste sans prétention au commun des mortels.

 

Quel est le plus grand moment que vous puissiez vivre? C'est l'heure du grand mépris. L'heure où votre bonheur aussi devient dégoût tout comme votre raison et votre vertu.

"De tout ce qui est écrit, je ne lis que ce que quelqu'un écrit avec son sang. Ecris avec ton sang : et tu verras que le sang est esprit.
Il n'est guère facile de comprendre le sang d'autrui : je hais les oisifs qui lisent.
Celui qui connaît le lecteur, celui-là ne fait plus rien pour le lecteur. Encore un siècle de lecteurs- et l'esprit lui-même va se mettre à puer.
Que tout un chacun ait le droit d'apprendre à lire, voilà qui à la longue va gâter non seulement l'écriture mais aussi la pensée.
Jadis l'esprit était dieu, puis il s'est fait homme et maintenant il se fait même plèbe.
Celui qui écrit avec du sang et en aphorismes, celui-là ne veut pas être lu mais être appris par coeur.

Et maintenant je voudrais, sages illustres, que vous rejetiez enfin loin de vous le pelage du lion !
Le pelage tacheté et les touffes de poils du fauve qui cherche, explore, conquiert.
Ah! pour que je puisse croire en votre "véracité", il faut d'abord que vous brisiez votre volonté de vénération.
J'appelle véridique, celui qui s'en va dans des déserts d'où Dieu est absent et qui a brisé son coeur vénérateur.

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Rédigé par toujoursalapage

Publié dans #Philo

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