13 à table : Bernard Werber, Marc Levy, Eric-Emmanuel Schmitt

Publié le 21 Janvier 2015

13 à table : Bernard Werber, Marc Levy, Eric-Emmanuel Schmitt

De nombreux auteurs ont répondu présent pour une bonne cause. Ils ont donné de leur talent pour soutenir les restos du cœur.

En achetant ce livre, les lecteurs permettaient que trois repas chauds soient servis à des personnes en difficulté.

Ce concept me convient tout à fait. Une amie (merci Copine) connaissant mon attachement à cette cause m'a offert ce recueil. De mon côté, je l'ai acheté et offert à une autre amie. Si chacun fait un geste, on peut soutenir des familles qui ont faim.

 

Vous connaissez surement la malédiction : il ne faut jamais être treize à table car cela porte malheur. Le quatorzième invité est sans aucun doute une personne qui se situe dans une position inconfortable.

 

Le thème central de ce livre, vous vous en doutez est la nourriture. Comment nous la percevons, comment nous l'analysons, l'ingurgitons ou la délaissons. La nourriture est ici abordée de manière humoristique, dramatique ou fantastique.

Chaque auteur raconte une relation à la fois fusionnelle voire cruelle ou avec distance ou encore platonique d'un personnage face à la nourriture. Chaque lecteur se trouvera confronter à sa propre relation avec le repas.

Les auteurs s'attardent sur des vies brisées ou des personnages au bord du naufrage.

Dans ce recueil point de moral juste un assemblage de vies disparates.

Se nourrir c'est aussi se nourrir l'esprit donc cette bonne lecture sera un met rassasiant.

 

 

Grâce à un morceau de pain donc et aux hasards de la vie.
Si ce jour-là je n'avais pas eu le ventre creux au point d'en pleurer devant la boucherie parce que le réveil n'avait pas sonné, et si cet homme ne s'était pas arrêté, préférant passer son chemin en silence pour éviter de se tartiner de la peine humaine sur le cœur, et si nous ne l'avions pas croisé ensuite le soir même, et si, et si, et si...ma vie serait autre, évidemment, peut-être mieux, peut-être moins bien. Mais dans celle-ci, le pain a une saveur toute particulière. Cet homme aussi. Et c'est lui qui a tartiné une bonne couche de générosité sur mon cœur à moi.

Car, en plus de faire engraisser, aux yeux de ma mère, manger n'était rien d'autre qu'une perte de temps. On avait mieux à faire que de gâcher de précieuses minutes - on ne parle même pas d'heures - à confectionner et à engloutir des repas ! L'existence était trop courte, l'énergie trop précieuse, pour les gaspiller dans de telles trivialités.

En forçant sur mes cuisses pendant l'interminable côte qu'il me fallait gravir, je revenais toujours à cette idée : Clovis ne possède rien, et dès qu'il reçoit, il partage.

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Rédigé par toujoursalapage

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Y
Tiens, je ne le savais pas. Merci de nous en avoir parlé !
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