La Massaï blanche: Corinne Hofmann

Publié le 31 Août 2014

La Massaï blanche: Corinne Hofmann

Corinne Hofmann a besoin de se ressourcer et décide de partir découvrir l'Afrique avec son compagnon. En descendant de l'avion, elle préssent un bouleversement dans sa vie : ce sera un tsunami puissant et émouvant.

Elle succombe au charme dévastateur d'un Massaï. Elle abandonne tout son univers doré, construit en Suisse pour suivre l'homme de sa vie.

Ce roman autobiographique retrace la lutte de deux univers dans un coeur paisible. Cette femme se lance dans cette union avec la volonté d'une tigresse. Elle se marie, met au monde une petite fille Napirai mais cette histoire idyllique (fantasmé par certains° est parsemée d'embuches. Son mari devient jaloux possessif et alcoolique.

La seule issue à leur histoire est la fuite, le retour en Suisse.

 

Corinne Hofmann raconte de manière intimiste et non fleur bleue sa passion dévorante qui la pousse à franchir des frontières. Elle balaie d'un revers de main tous les détracteurs de cette union impossible.

Les descriptions de l'Afrique sont authentiques. Le lecteur suit avec acharnement l'installation de l'auteure dans la brousse. Il souffre de la chaleur, des moustiques et des reproches que Lketinga inflige à sa compagne.

Les pensées de Corinne se transforment en un combat passioné entre une culture civilisée et une culture proche de la terre avec toutes deux des valeurs divergentes et honorables.

La lecture est enivrante et le récit captivant.

 

Voici quelques citations tirées du roman:

 

[...] Je suis frappée comme si j'avais reçu la foudre. Un homme très grand et très beau, à la peau foncée, est assis sur le garde-corps dans une position décontractée. Il nous fixe de ses yeux sombres, nous, les seuls Blancs au milieu de cette cohue. Je pense : "Mon Dieu qu'il est beau, je n'ai jamais vu personne de semblable."

 

"Mais pourquoi ne peut-il pas dormir ici avec moi?"Je suis désemparée et ne crois plus personne, même si Lketinga a l'air d'aller mieux. Ils me répondent que ma présence n'a pas une bonne influence sur son sang. Lketinga renchérit en disant qu'il n'a jamais eu cette maladie auparavant, que cela doit donc avoir un rapport avec moi. Je suis choquée mais je ne peux que les laisser partir."

 

[...] L'employée n'est pas longue à revenir avec les billets à nos noms. Elle me les présente tout en lisant à hute voix " Hofmann, Napiraï" et " Hofmann, Corinne". Excédé, Lketinga me redemande pourquoi nous nous sommes mariés puisque je ne suis pas sa femme et que, probablement, l'enfant ne lui appartient pas non plus. Maintenant, je suis à bout de nerfs. En pleurant de honte, je prends les billets sur moi et nous quittons l'agence pour rentrer dans le lodging."

 

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Rédigé par toujoursalapage

Publié dans #Un petit suisse

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